COMMENT ?
Confronter des hypothèses à la réalité de celles et ceux qui font.
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L’expérience de la concertation au cours d’études de revitalisation, ou bien même lors de recherches
universitaires à l’école d’architecture, m’ont assurer que les personnes qui sont les mieux placées pour
parler d’un sujet sont celles qui travaillent sur la question depuis longtemps, voir mieux : celles qui la
vivent au quotidien. C’est donc avec humilité que je m’engage dans cette enquête et je pars à la rencontre
d’autres personnes qui pratiquent, étudient les commerces de centre-bourg ou celles et ceux qui agissent
pour leur revalorisation. L’enquête se base donc aussi sur des entretiens réalisés auprès d’acteurs
répertoriés en trois catégories.
D’abord, les occupants et les occupantes : celles et ceux qui pratiquent, habitent, travaillent dans des
locaux commerciaux de centre-bourg de moins de 20 000 habitants.
Ensuite, les décideurs et les décideuses : celles et ceux qui établissent des politiques, font appliquer les
règles, mais aussi encouragent et défendent le potentiel des locaux commerciaux dans la revitalisation des
centre-bourgs, et cela, à l’échelle communale, intercommunale, départementale, régionale, nationale…
Enfin, les techniciens et les techniciennes : assistance à la maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’oeuvre,
foncière, agent immobilier. Ce sont elles et ceux qui pratiquent une activité en lien avec une ou les
catégories précédentes en les conseillant, les accompagnants, etc.
“L’état du commerce nécessite une réflexion détaillée, bien au-delà du ‘doigt mouillé’ auquel sont habitués les observateurs dilettantes que nous somme tous. Un exercice efficace consiste à mener une enquête : aborder les passants, leur demander d’où ils viennent, quel moyen de transport ils ont utilisé, pour quoi ils sont là.” [RAZEMON, 2019]
Confronter des hypothèses à la réalité
L’hypothèse de départ, c'est que la majorité des locaux commerciaux disponibles a un certain potentiel pour
la revitalisation du centre-bourg.
Plus précisément, j'imagine, à priori qu'il y a quatre types d'occupation envisageables pour ces
locaux.
1. La réouverture de commerces.
2. L'occupation par d'autres activités animantes.
3. La mise à disposition des habitants et habitantes.
4. L'utilisation de la vitrine pour l'amélioration de l'image.
L'objectif est de confronter cette hypothèse en quatre parties, aux retours d’expérience de personnes que j'interview. Ainsi, nous mettons en avant des clés, pour mettre en place ces types d'occupations, mais aussi les enjeux et les difficultés de leur réalisation. Enfin l'objectif est aussi de rencontrer encore d'autres types d'occupation, d'autres potentiels à révéler.